• L’Iran ne renverra pas son ambassadeur à Bahreïn tant que « la répression contre la population bahreïnie continue », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, cité samedi par le site de la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam. « Tant que la répression contre la population bahreïnie par le pouvoir continue, l’Iran ne décidera pas du retour de son ambassadeur dans ce pays », a déclaré Hossein Amir Abdollahian. « Le retour à Téhéran de l’ambassadeur de Bahreïn est une décision du gouvernement bahreïni », a-t-il ajouté. (AFP).


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  • Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé ce jeudi détenir des informations selon lesquelles de nouvelles défections spectaculaires se produiront prochainement au sein du régime syrien. D’après les informations que nous avons, mais nous verrons si cela est confirmé dans les jours qui viennent, il y a d’autres défections spectaculaires qui se produisent, a affirmé le ministre français en visite à Beyrouth. Il a rappelé les défections extrêmement spectaculaires ces dernières semaines du Premier ministre Riad Hijab, un ancien fidèle du régime et du général Manaf Tlass, le plus haut gradé syrien ayant fait dissidence et ami d’enfance du président Assad. Tout cela montre que des gens de différentes communautés ont décidé d’abandonner le régime car ils voient que la seule chose que sait faire maintenant M. Assad, c’est d’assassiner son propre peuple, a ajouté M. Fabius. Ces éléments qui s’additionnent les uns les autres sont non seulement spectaculaires mais montrent que le régime est en décomposition on souhaite évidemment que ça aille le plus vite possible, a-t-il poursuivi. Selon lui, M. Assad est un homme qui se retrouve de plus en plus seul et nous voulons hâter au maximum le moment où il sera remplacé. Mais, a-t-il toutefois prévenu, la chute du régime ne doit pas se traduire par une montée de l’extrémisme. Pour cela, il faut à la fois que le régime soit changé, mais que les institutions continuent d’exister solidement sinon on risque d’avoir un phénomène à l’irakienne. Les pays occidentaux sont réticents à l’idée d’armer les rebelles, arguant que l’arsenal pourrait tomber entre les mains de groupes extrémistes. Ils ne penchent pas non plus pour une intervention militaire comme en Libye ou même l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne. Assad possède de moyens aériens et anti-aériens extrêmement puissants, beaucoup plus forts que ceux de M. Kadhafi en Libye, a expliqué M. Fabius en référence à l’ex-leader libyen tué en 2011 au terme d’une révolte armée contre son régime. La révolte pacifique qui a éclaté en mars 2011 en Syrie contre le régime s’est transformée au fil des mois en un conflit armé généralisé, avec des combats qui ont gagné la capitale Damas et surtout Alep, deuxième ville du pays où se déroule une bataille vitale pour la survie du régime. Selon des experts, la stratégie de l’opposition syrienne consiste à encourager les désertions des membres du régime et intensifier la guerre d’usure pour obtenir la chute du pouvoir. L’un des arguments développés souvent par les Russes est que « Bachar Al-Assad, ce n’est pas vraiment ce que nous souhaitons mais au moins lui assure l’ordre ». Ce n’est pas vrai, c’est devenu non seulement une crise internationale mais un désordre absolu, a assuré M. Fabius. Moscou est l’un des principaux soutiens de Damas. Nous plaidons pour un gouvernement de transition de large union où vous aurez des gens venant d’horizons très différents et qui garantira le droit des différentes communautés, a indiqué le ministre français qui a lancé de nouveau un appel à l’opposition syrienne hétéroclite à se rassembler. Il a indiqué par ailleurs que l’Europe apporte plus de 90 millions d’euros en aide humanitaire aux Syriens et la France près de 15 millions d’euros. (AFP).


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  • MédiaQuébec

     

     

    L’arrestation de Michel Semaha (Sméha ou Samaha), jeudi, et sa remise, ce samedi, à la justice militaire chargée des affaires de terrorisme, est un évènement majeur au Liban et dans la région, avec un effet rétroactif particulièrement bénéfique, dans le sens où elles rétablissent la vérité sur l’origine du terrorisme régional et mettent un terme à la propagande et aux propagandistes financés par Damas. Parmi les premières victimes politiques de la chute de Semaha est sans conteste le général Michel Aoun

    En un temps record, les enquêteurs des Forces de Sécurité Intérieures libanaises (FSI) et le procureur général de la République libanaise par intérim, Samir Hammoud, ont obtenu, sans grande peine, les aveux de Michel Samaha, arrêté jeudi, grâce à plus de 45 minutes de vidéos filmées clandestinement par l’un des recrues de l’ancien ministre et qui fut chargé de commettre des attentats au Nord du Liban. L’homme en question, de la famille Kfouri, a restitué aux enquêteurs les bandes tournées dans le parking du domicile de Samaha le montrant la « main dans le sac », ainsi que les 24 engins explosifs prêts à l’emploi, transportés personnellement par Michel Samaha depuis Damas, dans sa Audi A8 blindée, offerte par Bachar Al-Assad. Kfouri a également remis à la justice les 170.000 dollars que Samaha lui avait déjà versés pour commettre ses forfaits.

    Selon plusieurs sources libanaises, les 24 engins sont d’une grande puissance. Leur composition ressemble aux explosifs utilisés par Al-Qaïda en Irak dans les dernières années, ce qui confirme, à ceux qui en doutaient encore, qu’Al-Qaïda en Irak n’était qu’un outil syrien, au même titre que Fatah Al-Islam au Liban... Les bombes étaient préparées avec des bonbonnes de gaz munies de dispositif de mise à feu à distance. Quatre des engins étaient de 20 kilos chacun, capables de détruire un immeuble, les autres variaient entre 1,5 et 4 kilos, munis de projectiles métalliques destinés à tuer un maximum d’innocents...

    Selon les enquêteurs, et conformément aux aveux de Samaha, les actions terroristes planifiées par ses commanditaires syriens (Bachar Al-Assad et Ali Mamlouk en personne) étaient d’une grande ampleur. Elles visaient plusieurs types de cibles, à commencer par le convoi du Patriarche maronite Béchara Raï, qui entamera une visite pastorale dans le Akkar dès dimanche 12 août. Les attentats devaient se poursuivre contre des rassemblements du Ramadan dans la même région.

    L’objectif était de faire revendiquer l’attentat contre le chef de l’Eglise à Al-Qaïda, ou aux radicaux salafistes, ou encore à l’Armée Syrienne Libre, sous prétexte que le Patriarche soutient Bachar Al-Assad. Il est vrai que Raï s’est ridiculisé en parcourant le monde pour défendre le régime syrien, mettant en garde contre l’arrivée d’un régime radical dangereux pour les Chrétiens. Mais en réalité, les services syriens font chanter Raï grâce à des informations compromettantes qu’ils détiennent sur lui depuis leur occupation du Liban... D’ailleurs, depuis plusieurs semaines, la propagande syrienne et alliée, dont Samaha était l’une des pierres angulaires, multipliait les mises en garde contre la présence d’Al-Qaïda au Liban, et contre le risque d’attentat contre le Pape Benoît XVI, lors de sa visite au Liban en septembre prochain.

    Les attentats planifiés contre les rassemblements du Ramadan devaient par la suite, être présentés comme une riposte chrétienne à l’attentat contre le Patriarche. L’objectif ultime de ce programme était triple : provoquer une guerre confessionnelle entre chrétiens et musulmans, justifiant une intervention syrienne et permettant à Assad de détourner l’attention sur les massacres en cours dans son pays ; diviser les souverainistes de l’Alliance du 14 mars entre les Forces Libanaises de Samir Geagea (qui a lui aussi échappé à un attentat, sans doute lié aux mêmes commanditaires) et le Courant du Futur de Saad Hariri (dont le père a été pulvérisé par les mêmes commanditaires) ; en dernière étape, ce scénario devait, selon ses auteurs, permettre au général Michel Aoun de capitaliser dans les urnes et en politique sur les ruines du Akkar et sur le cadavre du Patriarche, qu’il avait pourtant tant chéri et soutenu dans sa défense du régime syrien. C’est sans doute pour limiter les dégâts de leur politique catastrophique et prendre leur distance avec Samaha que le gendre de Michel Aoun, Gebran Bassil, et le député Ibrahim Kanaan se sont rendus au Patriarcat, dès vendredi 10 août, afin de rencontrer Raï... Pourvu que le Patriarche, et avec lui l’ensemble des Libanais, puissent encore croire Aoun et les siens, y compris au confessionnal !

    Car en effet, Michel Aoun et Michel Samaha sont associés depuis le milieu des années 1980, comme le montre cette photo de l’époque, montrant Samaha en arrière plan, derrière Michel Aoun et le chef de l’état-major syrien d’alors, Hikmat Chehabi. Samaha avait alors œuvré pour l’accord tripartite cautionné par Michel Aoun, dans l’objectif de remettre le Liban à la Syrie, contre l’arrivée de Michel Aoun à la présidence de la République. Peine perdue. Les souverainistes l’en ont empêché. Mais Aoun rêve toujours de la présidence et pour y parvenir, il compte sur une victoire de la dictature syrienne (Cliquez ici pour lire ou relire : Obsédé de pouvoir, Michel Aoun cherche sponsor du 1er décembre 2006). D’où son acharnement, avec son Courant Patriotique Libre, à relayer la propagande liée à Al-Qaïda et à ses dangers sur les Chrétiens.

    Or, avec la chute de Samaha, les masques sont tombés. Al-Qaida au Liban, tant décriées par Aoun, était en définitive chrétienne. Michel Samaha, catholique melkite, en était l’idéologue. Michel Aoun, maronite, en était le potentiel profiteur. Le système était installé et rodé, jusqu’en Irak, au service d’un régime qui se présentait comme laïc et protecteur des minorités. Il a pourtant massacré ces mêmes minorités pour exercer des pressions sur l’Occident en vue de prolonger son immunité.

    Les masques sont tombés et les propagandistes du régime syrien sont en cours. La menace du salafisme radical est, à ce stade, virtuelle, alors que le danger du régime est avéré et permanent. Il s’exerce depuis quarante années sur la Syrie, depuis trois décennies sur le Liban, et depuis dix ans sur l’Irak, tout en prenant la cause palestinienne en otage depuis l’arrivée de Hafez Al-Assad au pouvoir. Comment les journalistes et les médias, arabes et occidentaux, jusque-là financés par Damas - à travers Michel Samaha et Manaf Tlass notamment et qui sont désormais hors service - vont-ils survivre à la chute de l’empire du mensonge ? Comment pourront-ils encore convaincre du danger d’Al-Qaïda, au moment où le régime est pris la main dans le sac ? Comment Michel Aoun, directement ou indirectement impliqué dans la défense du régime syrien, pourra-t-il encore prétendre représenter les chrétiens qu’il s’apprêtait à massacrer ?

    En définitive, à défaut de présider le Liban, Michel Aoun sera au mieux président du syndicat des traîtres, ou des collabos. Et ils sont nombreux au Liban.


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    « La propagande est le contraire de l'artillerie : plus elle est lourdemoins elle porte. »

    de Jean Giraudoux

     

     

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    Dans tout conflit, les personnes impliquées s'attaquent sous plusieurs formes. On a qu'à penser aux conflits armées, qui opposent deux camps qui s'attaquent, mais au-delà des attaques physiques, il y'a un autre arme utilisé, avec plus ou moin de portée en force: la propagande. Dans un conflit, 90% des faits et gestes se font sous forme de propagande. La propagande est un outil formidable sur le plan médiatique. Le plus souvent, sont utilité réside dans le fait de rechercher des appuis pour soi, ou tout simplement désciditer son adversaire.

     

     

    Historique de «propagande»

    Aussi bizzare soit-il, le terme «propagande» provient de la religion chrétienne, plus précisement d'une  congrégatiion créée par le pape Grégoire XV(lien ) sous le nom de «Congregatio de propaganda Fide»(lien). En d'autres termes, l'histoire de ce mot revient à la propragation de la fois. 

    propagande-histoire:(lien)

     

    La propagande moderne

    La propagande désigne un ensemble d'actions psychologiques influençant la perceptionj publique des événements, des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulue. -source wikipedia

    En d'autres termes, la propagande est le fait de médiatiser tels et tels faits et gestes, afin que la population en vient à penser comme que l'on veut. La propagande est beaucoup utilisé en temps de guerre pour donner sa propre version des faits, afin que la population en vienne à être à nos coté.

     

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande

     

    Vidéo documentaire sur la propagande(en anglais)

     

     


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  • MédiaQuébec & Le Figaro

     

     

    Les forces armées syriennes et leurs milices, les "chabbiha", ont procédé aujourd'hui à l'exécution sommaire de dix personnes dans le quartier Chamas à Homs (centre) où elles sont entrées après plusieurs heures de pilonnage, selon l'opposition et des militants.

    Selon le Conseil national syrien (CNS, principale coalition de l'opposition), "dix jeunes de Chamas à Homs, ont été exécutés lorsque le quartier a été envahi par l'armée et les chabbiha", les nervis du régime. L'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a dénoncé une "boucherie" à Chamas, accusant l'Iran de "participer aux opérations". Elle a averti que sa riposte "frappera au coeur" les régimes de Damas et de Téhéran, grands alliés.

    Les dix jeunes ont été pris parmi une foule de 350 personnes rassemblées sur la place de la mosquée Bilal après que les soldats et les miliciens les ont appelés à s'y rendre via les haut-parleurs des mosquées.  Le CNS affirme craindre un "terrible massacre".

    Des militants ont confirmé cette version, expliquant que le quartier a été pris d'assaut après un pilonnage et des tirs nourris qui ont semé la panique parmi les habitants.

     


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