• MédiaQuébec & Le Figaro

     

     

    Un journaliste de l'agence officielle syrienne Sana, Ali Abbas, a été assassiné hier à son domicile dans la province de Damas, ont rapporté l'agence et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Dans une nouvelle agression contre la presse nationale et ses cadres, un groupe terroriste armé a assassiné samedi soir le journaliste Ali Abbas, directeur du département des informations locales à l'agence, à son domicile dans la localité de Jdaidet Artouz", a indiqué Sana. Selon l'OSDH, "des hommes armés inconnus ont tué un journaliste de Sana en tirant sur lui à son domicile".

    Vendredi, trois journalistes syriens travaillant pour une chaîne publique ont été capturés par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération près de Damas.

    Lundi 6 août, le siège de la radio-télévision syrienne à Damas avait été visé par un attentat à la bombe. L'explosion s'était produite dans les bureaux de la direction générale de la radio-télévision officielle, faisant des blessés.

    Quelques jours auparavant, un présentateur de la télévision officielle syrienne Mohammad al-Saïd, enlevé à la mi-juillet à son domicile à Damas, a été exécuté. "Que ceci serve de leçon à tous ceux qui appuient le régime", avait affirmé le Front al-Nosra, un groupuscule extrémiste qui a revendiqué la responsabilité du meurtre.


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  • MédiaQuébec

     

    La Syrie est bel et bien face à un complot de l'extérieur...

     

    ...Mais ce complot vise les deux parties à l'oeuvre sur le terrain(régime et opposition)

     

    Dans tout ce boubier qu'est la Syrie depuis bientôt 18 mois, on pourrait pratiquement penser que la désinformation fait partie de l'information, ou vice-versa. Chacun des deux camps médiatique y vas de ses thèses, complots, etc., afin de discéditer son adversaire sur le plan médiatique. Chacun des camps tente d'avoir raison dans tout les domaines, mais son adversaire lui-aussi. Il y'a bien sûr beaucoup de détails à ré-informer, mais attardons-nous à un détail dans ce grand monde de propagande, soit que la Syrie est confrontée à une menace extrémiste.

     

    Premièrement, un islamiste est, à la base, un pratiquant de l'Islam, peut importe son degré d'implication et de croyance(lien). Donc, déjà en partant, la Syrie fait face à une propagande vraiment générale(trop). C'est comme si on reprochais à des québécois d'être trop catholique. L'Islam est la religion des près de 90% de la population syrienne, donc il est normale qu'il est une forme d'islamisation de la société, surtout que les arabes sont réputés pour être de très bon croyants. Maintenant que ce point(général) est passé, passons au vif du sujet, soit que la Syrie est confrontée à une menace d'islamistes radycaux.

     

    Mais qu'est-ce qu'un islamiste radycal ?

     

    Selon la définition générale de la rue, un islamiste radycal est un croyant qui applique soit à la lettre le Coran, ou bien il le déforme. Dans ce domaine, plusieurs courants se démarquent: le salafisme(lien), qui est de confession sunnite, les talibans(lien ), Front Islamisme Français armé(lien ), et bien d'autres. Pour le commun des mortels, un islamiste radycal est celui qui est prêt à prendre les armes pour la religion. Jusque là, aucun problème de compréhension.

     

    Cependant, là où les choses se corses sont quand on accuse des gens d'islamisme radycal sous une base de preuve infondée.  Parmis les arguments(de base) de certaines personnes, il suffit que quelqu'un dise «allah walbar» pour qu'il soit automatiquement un islamiste radycal. Cet argumentaire fait bien rire pour plusieurs arabophones(dont votre cher modérateur). Premièrement, il est tout à fait assez loufoque de dire qu'une personne disant cette expression est un ilsamiste radycal, pour la simple et bonne raison qu' il s'agit plutôt d'une expression assez répendue dans le monde arabophone.(lien). N'importe qui peut dire cette expression dans la rue sans pour autant être ni même penser comme un extrémiste.

     

    Et pourtant...

     

    Pour plusieurs personnes qui analysent la situation en Syrie, il suffit de voir une personne prononcer la(fameuse) phrase pour être en mesure de l'accuser d'ilsamisme....

     

     

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  • MédiaQuébec & Reuters

     

     

    Au moins onze personnes ont été tuées samedi lors de violents combats qui ont éclaté en banlieue de Damas quand les forces syriennes ont tenté de reprendre des zones prises par les rebelles, ont annoncé des activistes de l’opposition.

    Après trois jours de bombardements à l’arme lourde et par hélicoptère, des chars et des véhicules blindés ont avancé sur Al Tel, un quartier sunnite conservateur situé dans la banlieue nord de Damas, avant d’être repoussés par les rebelles, ont déclaré deux activistes par téléphone.

    Les restrictions imposées aux médias par les autorités syriennes ne permettent pas de vérifier ces informations de manière indépendante.


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    MédiaQuébec & Le Figaro

     

    Le président russe a affirmé que l'offensive militaire contre la Géorgie avait été préméditée et préparée par l'état-major, sous ses ordres. Il a aussi reconnu que les militaires russes avaient armé et entraîné des milices locales en Ossétie du sud, l'une des régions séparatistes de Géorgie, au cœur du conflit d'août 2008.

    Contrairement a ce qu'avait toujours prétendu Moscou - que l'offensive militaire lancée le 8 août 2008 n'avait été qu'une réponse à une attaque surprise de Tbilissi en Ossétie du sud 24 heures plus tôt - la guerre de Géorgie a été planifiée par l'état-major russe presque deux ans avant les événements. C'est Vladimir Poutine lui même qui vient de le confirmer à la télévision. «Il y avait un plan, ce n'est pas un secret… C'est dans le cadre de ce plan qu'a agi la Russie. Il a été préparé par l'état-major général, fin 2006 ou début 2007. Il a été approuvé par moi et convenu avec moi», a affirmé le président russe, qui était déjà aux manettes à l'époque, en tant que premier ministre. Selon ce plan, des armes lourdes et des troupes ont été préparées et mobilisées en vue d'une invasion prochaine de la Géorgie.

    À l'issue de cette guerre éclair de cinq jours, la Russie a reconnu l'indépendance des deux régions séparatistes de Géorgie, l'Ossétie du sud et l'Abkhazie. Contrairement au plan de paix international imposé aux belligérants par Nicolas Sarkozy, Moscou y maintient depuis d'importantes forces militaires.

    Faisant voler en éclat ses précédentes déclarations selon lesquelles, jusqu'à la guerre, Moscou n'entretenait que des «gardiens de la paix» dans les régions séparatistes, Poutine a aussi reconnu pour la première fois que des militaires russes avaient pendant plus de deux ans formé et entraîné les milices locales avant l'offensive contre le régime de Tbilisi, en violation totale des lois internationales. «Dans le cadre de ce plan, un entraînement de miliciens d'Ossétie du sud a été effectué», a-t-il dit. Avant d'ajouter: «Nos spécialistes militaires pensaient initialement que ces milices ne pourraient pas aider dans une confrontation entre armées régulières, mais en fait, elles nous ont été fort utiles.»

    La reconnaissance du caractère prémédité de l'agression militaire et de l'intégration des milices séparatistes d'Ossétie du sud dans le plan de l'état major russe met à mal la version officielle qui était jusque là fournie par Moscou, et parfois reprise, au nom d'intérêts diplomatiques ou économiques, jusqu'en Occident. Elle pose aussi des questions, selon l'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer, sur «l'intégrité» du rapport de l'Union européenne rédigé par la diplomate suisse Heidi Tagliavini, «qui avait accusé les Géorgiens d'avoir commencé la guerre en attaquant des gardiens de la paix russes». Ce qui, selon la diplomate, avait justifié la réponse militaire russe.

    Un pied de nez aux Occidentaux

    Depuis quatre ans, le régime de Tbilissi répétait inlassablement que l'incursion armée en Géorgie, en août 2008, constituait «un acte d'agression prémédité contre une nation souveraine» et que l'attaque des forces géorgiennes n'avait été lancée que parce que les troupes russes s'apprêtaient à franchir la frontière. Selon le pouvoir géorgien, la guerre russe d'août 2008 était une réaction aux «premiers succès des réformes géorgiennes» qui, en offrant un exemple de développement à l'ancien espace soviétique, menaçaient le modèle russe. Elle était aussi une réponse à l'indépendance du Kosovo, désapprouvée par le Kremlin.

    En assumant pleinement le caractère prémédité de l'offensive contre Tbilissi, Vladimir Poutine fait un pied de nez aux Occidentaux, qu'il affronte depuis plusieurs mois sur le dossier syrien et à qui il signifie ainsi qu'il n'a que faire des règlements internationaux. «Ce n'est pas une erreur de la part de Poutine», commente un proche du dossier. Le président russe a aussi réagi aux propos de son premier ministre, Dmitri Medvedev, qui tentait de se justifier après avoir été accusé de «faiblesse» et «d'indécision» au moment du déclenchement de la guerre par des généraux russes, dans un documentaire diffusé à l'occasion du quatrième anniversaire du conflit. Dans ce film, l'ancien chef d'état major Iouri Baluyevsky confirme lui aussi que l'invasion avait été planifiée de longue date et que les commandants avaient reçu des ordres de mission longtemps à l'avance.

    Cette rhétorique n'est pas forcément de bonne augure pour l'avenir. Le président géorgien, Mikhail Saakachvili, redoute que la Russie fomente des troubles pendant les élections législatives qui auront lieu dans un mois. Réagissant aux aveux de Poutine, le gouvernement géorgien a appelé «la communauté internationale à continuer d'exercer des pressions sur la Russie pour qu'elle retirer ses forces d'occupation de la Géorgie et qu'elle respecte l'intégrité et la souveraineté territoriale de ses voisins. Le renforcement des positions militaires dans les régions sécessionnistes est considéré comme une «menace grave et immédiate à la sécurité de la Géorgie».

    L'expert militaire Pavel Felgenhauer est l'un des rares à avoir prévu la guerre en 2008. Aujourd'hui, il tire à nouveau la sonnette d'alarme dans Eurasia Daily Monitor: «L'état-major général russe a sans doute un autre plan pour envahir et occuper le reste de la Géorgie. Comme en 2008, la décision de l'activer sera décidée par la même et unique personne, Vladimir Poutine.»


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  • MédiaQuébec & Le Figaro

     

     

    Trois journalistes syriens travaillant pour une chaîne publique ont été capturés aujourd'hui par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    "Trois journalistes syriens, travaillant pour une chaîne de télévision officielle, ont été faits prisonniers par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération à Al-Tal", au nord de de Damas, a indiqué cette organisation.


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